16 Nov

« Rail » – DALVA – Sortie d’album

Concert - "Blues des déserts urbains" 20:30

«Je m’appelle DALVA. C’est un prénom assez étrange pour une femme originaire du Middle West » Jim Harrison

DALVA, un blues urbain au groove profond !

Raconter l’histoire des Afro-Américains à travers celle du blues, chanter ces sans-racines en grattant du banjo, convoquer le désert à coups de riffs qui claquent : après avoir réarrangé de vieux canons de la black music et des « slave songs » (Bessie Smith, Minnie Wallace, Robert Johnson…), Dalva creuse encore le sillon, au plus profond.
Le groupe explore sur scène ces rails de chair : ceux qui relient la Louisiane à Chicago, le Mali aux Marolles (quartier populaire bruxellois) toutes ces contrées d’immigration qui donnent au blues ses couleurs et sa puissance d’évocation. On erre ainsi au fil d’une musique téméraire, qui se nourrit d’insurrection et d’espérance… Et qui résonne plus que jamais dans notre société, sur le fil du rasoir.

Vincent Bucher, grand harmoniciste de blues, dont la poésie et l’histoire musicale ont été source d’inspiration pour le groupe DALVA, sera l’invité pour cette soirée de sortie de l’album RAIL.

Spectacle co-produit par Le Forum

Visuel pochette album "Rail" de DALVA — Visuel album Rail – DALVA©Michel-Slomka

Clip d’un des titres de l’album « Rail » : « O’berta », un chant de prisonniers qui résonne dans l’océan Atlantique, quelque part entre Lorient et Dakar. Il est en lice pour le concours de KuB.

« O’Berta parle de labeur, d’argent durement gagné. Une prison song pour être plus précis, de celles qui donnent du rythme aux coups de pioches des bagnards. Le chant imprime aux images de pêcheurs du monde une coloration esclavagiste. Le clip met en parallèle un bateau mécanisé et une pirogue de pêche côtière. Le Nord et le Sud. Mais O’Berta semble mettre tout le monde d’accord. Que le travailleur soit appareillé ou qu’il ne se serve que de la force de ses bras, il est pris dans les rais du productivisme qui a fait du monde un bagne et de la mer un désert. » Serge Steyer, journaliste à KUB

O’Berta est issu de l’oralité, un cri poussé par Hollie Dew et d’autres prisonniers anonymes de la Parchman farm (Mississippi), enregistré pour la première fois en 1947 par Alan Lomax..

Découvrir tout l’album

Tarif B
15€ / 13€ / 12€ / 9€
+ formules abonnement

Camille Weale : texte et chant
Marolito : guitares, compositions et arrangements
Alex Tual : Batterie
Alex Cochennec : Basse
Pierre-Yves Prothais : Marimba, gurumi, percussions
Erwan Salmon : Saxophones
Vincent Bucher : Harmonica

www.dalva.be

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